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Environnement bruyant et sophrologie

Peut-on pratiquer la sophrologie dans un environnement bruyant ?

Le silence, le calme est-il une condition à cette pratique ?

Et s’il y’avait des avantages à pratiquer la sophrologie dans un environnement bruyant et affirmer qu’il serait même intéressant de le faire ?


Au début de mon activité, en tant que sophrologue, j’ai cherché un cabinet dans un environnement très calme, mon but étant d’offrir aux personnes qui venaient me consulter, un moment de reconnexion à soi dans un cadre protégé de toute nuisance sonore.


Mes consultants étaient heureux d’être dans ce lieu où le silence était dominant. Et cette réflexion sur le bruit ne se serait jamais imposé si une de mes consultantes ne m’avait pas fait une confidence. E s’installant confortablement sur le fauteuil, lors d’une séance, elle me confie que ce moment de sophrologie, dans ce lieu, lui permettait de se couper du monde et que depuis qu’elle a commencé ces séances, elle ne supporte plus d’être dans un environnement bruyant même de façon minime… Pour elle il y avait cet espace sophrologique protégé et le reste du monde cad son lieu de vie, son lieu de travail, son trajet journalier qu’elle vivait comme des environnements à la limite de l’hostilité depuis qu’elle fait de la sophrologie.


Cela m’a fait réfléchir et fait évoluer sur cette question. En tant que sophrologue, j’ai pris conscience que si mon intention de départ était peut-être louable en me souciant du confort de mes consultants, je me suis éloignée sans le vouloir du but de la sophrologie qui n’est pas de se retirer du monde et de l’environnement dans lequel on vit, quel que soit sa qualité sonore, mais plutôt de s’y adapter sans y perdre en bien-être et en harmonie.

Dans la vie courante, les sources de bruits sont nombreuses surtout dans les grandes villes : bruit des moteurs de voiture, klaxons, bruits de sirènes, de perceuse, d’aspirateur, conversations à hautes voix, sonnettes de porte, la radio ou la télé du voisin, sans oublier le pianiste de l’étage au-dessus… et la liste peut être encore très longue…


Si le bruit peut être délétère pour la santé à haute dose et de façon continu, il en est tout autrement des bruits de la vie quotidienne, surtout dans les grandes villes et auxquels malheureusement on ne peut y échapper à moins de décider d’aller habiter dans un coin de la nature. Là encore, des bruits peuvent être présents et générer du stress. Cela m

e rappelle la réflexion d’un consultant revenu de vacances en bord de mer et qui m’affirma qu’il avait très mal dormi à cause du bruit des vagues la nuit….


La sophrologie est une pratique qui s’insère dans le quotidien. Les bruits environnants peuvent s’intégrer au moment sophrologique et devenir ainsi une opportunité afin de mettre en pratique la méthode sophrologique.


Toute pratique qui nous éloigne du quotidien ne rend pas service, elle peut abaisser notre seuil de tolérance à un environnement dans lequel on est souvent obligé de vivre pour diverses raisons. Or si on ne peut pas agir sur cet


environnement, on peut agir sur soi car en finalité le calme est à retrouver en soi. Le bruit intérieur est parfois plus présent que le bruit extérieur. La sophrologie permet l’adaptation à notre environnement quel qu’il soit…elle permet de vivre harmonieusement dans notre quotidien sans le vouloir diffèrent ; Accepter que les choses soient tels qu’elles sont et non telles qu’elles devraient être et le bruit en fait partie.


Pratiquer la sophrologie quel que soit la qualité sonore de l’environnement permettra d’exercer sa concentration, son attention, se centrer sur soi, augmentera la capacité d’adaptation. La sophrologie est faite pour être pratiqué dans le quotidien. Tout est occasion, tout lieu, peut être un moment de pratique. Dans le métro, dans sa voiture lors d’un embouteillage, dans la queue d’un supermarché…et même dans un rassemblement populaire….


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