La sophrologie est une méthode, avec une approche spécifique, qui vise à établir une harmonie entre le corps et l’esprit, d’où son classement dans les disciplines psycho-corporelles. En effet, au fil d’une pratique régulière, l’individu va progressivement prendre conscience de ce qui fait son être : Prise de conscience du corps, des ressentis, des sensations, des émotions, ré-appropriation du schéma corporel, re-connexion aux valeurs, aux capacités, au potentiel que chacun porte en soi, ce qui va agir positivement sur le mental et installer progressivement un état d’harmonie, source de bien-être et mieux être.
Au-delà de ces aspects, la force de la sophrologie réside dans le fait qu’elle considère l’être dans une globalité et dans une temporalité tridimensionnelle : le passé, le présent, le futur. Cette vision globalisante permet à l’individu, dans un parcours sophrologique, de se reconnecter à son corps, à son intériorité. Elle l’invite à « s’approprier » ou se « ré-approprier » tous les pans de son existence, sans en renier ou négliger une partie. L’individu vit le moment présent, expérimente la vie qu’il porte en soi, contacte ses capacités, son potentiel inné, en toute conscience, s’appuie sur son passé quel que soit le contenu du vécu et se projette dans le futur en toute confiance, à partir de l’être qu’il est.
Je pense que la sophrologie renferme, explicitement, une dynamique d’action, un objectif d’amélioration, de changement revendiqué par des techniques qui vont réveiller les capacités, le potentiel inné des individus pour les faire rayonner à l’extérieur. Elle est dans un mouvement centrifuge, porteur d’énergie positive.
C’est une discipline de vie, un art de vivre pour celui qui décide de grandir humainement et spirituellement en dehors de tout dogme et endoctrinement.